Nicolas, 47 ans

Je m’appelle Nicolas. J’ai 47ans et je suis responsable commercial dans les vins et spiritueux pour la région centre val de loire. J’habite Orléans.

Tout a commencé en 1997 lorsque j’étais à l’armée à la Réunion et j’ai commencé à avoir un léger problème de santé. Examens après examens, on ne trouvait pas ce que cela pouvait être. (Je dois mentionner que j’ai un côté un peu anxieux sur la santé car j’ai perdu ma maman lorsque j’avais 11 ans et elle en avait 43)

Après quelques années, un urologue m’a juste informé que je n’avais rien et que c’était juste un problème qui pouvait arriver à chacun.. Ces années sans savoir, à douter d’avoir une maladie a développé en moi un trouble anxieux…mon médecin m’a mis sous antidépresseur pour un TOC sur ma santé. Les années passent et j’ai commencé à connaître les attaques de panique, les angoisses, les insomnies, etc….

Après des hauts et des bas, une dépression car un médecin a décidé de changer mon antidépresseur pour un autre, et surtout de ne jamais m’avoir sollicité pour arrêter mon traitement.

Les années passent et je pense que le traitement ne fonctionnait plus alors il fallait changer pour pour passer d’un antidépresseur à un autre.

Il y a un an, encore sous deroxat, ça n’allait plus trop et j’avais des angoisses, un sommeil perturbé et des symptômes que mon psy appelait « retour de la maladie » et me propose les thymorégulateurs (car il me pense bipolaire 🙂  et de changer d’antidépresseur.  

J’ai bien sûr refusé mais j’ai accepté de changer pour une nouvelle molécule mais en sous dosage donc effectivement, j’avais le sevrage de mon ancien traitement à supporter et le début de l’autre antidépresseur. 

Je me suis pas mal documenté avec le site surviving antidepressant, les conférences sur youtube du prof Gotzsche, du pr Lançon à marseille, d’igor thiriez, de laura delano, joanna moncrieff et de comprendre enfin ce qui m’arrivait. 

Mon corps ne voulait plus de cette camisole chimique. J’ai donc commencé mon sevrage depuis un peu moins d’un an et je suis suivi par un médecin anglais Dr Mark Horowitz que j’ai contacté en lui demandant son aide. 

Les français aujourd’hui sont mal informés du danger de ces cachets et si vous n’êtes pas bilingue, il est alors compliqué de comprendre ce qui nous arrive. Toutes les infos viennent du Royal College of Psychiatry ou des Etats-unis voir même d’Australie. 

Si je peux aider, informer, je peux partager mon expérience et le combat que je mène pour arrêter cette chimie destructrice. L’utilisation de ces drogues ne doit pas être utilisé en 1ère intention et le combat pour ceux qui veulent en sortir est long et pas sans embûches.